Doutes

DOUTES

[Paroles et Musique Bruno-Michel Abati]


Dis, si tu crois que sur ta route

S’effaceront tous tes doutes
Sans que tu n’agisses sur tes peurs
Tu peux jusqu’à la fin des temps
Attendre l’enchantement
Qui délivrera ton cœur
La fée n’est pas toujours à l’heure
Alors compte sur tes bras
Ou sur les miens si tu crois
Que je peux trouver les armes
Qui t’épargneront des larmes.

Va ! Un pas suivra l’autre si,
De toi s’échappent les cris,
Qui enfouis, retiennent ta douleur.
Si, comme une brise de printemps,
Chassant l’hiver en dedans,
Se délitent les couleurs
Gris pastel et sans chaleur,
Alors peut-être dans tes yeux,
S’illuminera un ciel bleu
Sur des plages de sable blanc
Que tu créeras en chantant.

Là tu pourras croire en l’Amour
Tu pourras voir que les jours
Ne sont que rires
Quand de ne plus fuir
On se laisse emporter
Par un flot calme et léger,
Une caresse fragile,
Vers un monde où ne déclinent
Que les humeurs chagrines
Là tu pourras enfin dire
Tout ce qui n’est que délire
Pour tous ces gens,
Qui ont la raison
Le savoir et l’ennui
Et qui laissent dans ton cœur
Une illusion de bonheur
Va vers ce en quoi tu crois
Si tu veux lâcher tout ça.

Pars ! laisse enfin se faire ta route
Epargne-toi tous ces doutes
Sur ces choix qui forgent ton malheur
Ecoute la voix en dedans
Qui comme un enchantement
Ne délivra ton cœur
Que si tu crois en ton bonheur
Serre le fort dans tes bras
Et ne laisse à aucun le droit
De te reprendre la manne
Qui devra nourrir ton âme

Sales mioches

Paroles et musique Bruno-Michel Abati

C’est compris bande de sales mioches
Terminé la bamboche
Que vos petit’s têtes de pioche
Disent au revoir la bamboche
On vous a dit que c’est moche
De faire la bamboche
Qu’on vous sonnera les cloches
Si vous faites la bamboche.

Fini les bars mon p’tit Gérard
Les rires, les fêtes à la sauvette
Avec tous tes amis
Fini les Sangrias, Gins, Bières, Rhums, Vodkas.
Neuf heure couché au lit
Mais avant pipi
Et on dit merci qui ?
C’est pour le bien de tous
Va ranger ta frimousse
On ne discute pas !

Revenez band’s de sales mioches
Y aura pas de bamboches
On fera même des filoches
D’ceux qui font la bamboche
On vous foutra les pétoches
D’aller faire la bamboche
Vous allez prendre des taloches
Ceux qu’on chope aux bamboches

Et si ce soir mon p’tit lascar
C’est flics, menottes et fourgonnettes
Faudra s’en prendre à qui ?
Tu verras que la B.A.C.
C’est pas comme ta Fac.
Mais plus aucun souci
Car même indécis
Pour toi on a choisi
C’est pour ton bien mon gars
Fini la bamboula
On ne discute pas !

Instrumental

Qu’ce soit bien clair mon p’tit pépère
Tes seules vraies fêtes elles s’ront tout net,
Dans nos leçons de vie
Qui t’offriront plus tard
Un très beau costard.
T’apprends, tu fais, tu suis
Et on le garantit
Tu nous diras merci
C’est pour un bien certain
La France en besoin
On ne discute pas !

C’est fini band’ de sales mioches
C’est fini la bamboche
Faut filer droit les gavroches
J’t’en fil’rai d’la bamboche
On vaccinera vos caboches
D’l’envie d’faire la bamboche
Vous n’deviendrez pas des cloches
Livrées à la débauche
On fera de vos bamboches
Un vieux rêve dans vos vies.

Poupée de paille

Paroles et Musique : Bruno-Michel ABATI

 J’ai cru voir dans ce ballon
Les lumières d’un Panthéon
Des flash qui comm’ des étoiles
M’indiquaient la voie royale
J’ai cru voir dans ce maillot
Les couleurs de mon ego
La fierté des dirigeants
A voir jouer cet enfant

Et j’ai couru comme une poupée de paille
Animé par un feu de grande taille
Et j’ai joué jusqu’à en perdre de l’âme
Pour devenir un jour un Dieu des stades

J’ai cru lire dans ces sourires
Des victoires au bout du tir
Des mains tendues vers le haut
Pour acclamer le héros
J’ai cru lire entre ces lignes
La sortie d’une vie fragile
Le contrat que mes parents
Espéraient pour mes vingt ans

Et j’ai couru comme une poupée de paille
Animé par un feu de grande taille
Et j’ai joué jusqu’à en perdre de l’âme
Pour devenir un jour un Dieu des stades

Comm’ un souvenir lointain
Où jouer sur les terrains
Ne conjurait pas le mal
D’être sur un piédestal
Le reflet qui glisse au fond
De mes yeux fait tourbillon
Et ne laisse que la trace
D’un rêve d’enfant qui s’efface

Et j’ai couru comme une poupée de paille
Animé par un feu de grande taille
Et j’ai joué jusqu’à en perdre de l’âme
Pour devenir un jour un Dieu des stades (bis ad lib)

Lyon

(Paroles et Musique Bruno-Michel Abati)
Extrait de l’album « Bruno-Michel Abati« 

A tes deux fleuves de soie
A ta place qui honore un soleil un roi
A tes collines qui comme des seins de femme
S’offrent à nos yeux à nos cœurs s’offrent à nos âmes
A ta mémoire qui voyage
Et se tisse au fil des âges
A tes sourires à tes larmes
Gravés dans le souffle lent du temps
A tes lumières qui des toits
Te dessinent comme une nuit de cinéma
A ton brouillard qui se glisse dans le mystère
Du silence d’une ville solitaire
A tes quartiers qui s’animent
De tes marchés et s’enivrent
Des mille et une saveurs du monde
Que ton ventre tout en couleur féconde
Lyon
Comme une calme passion
Mes mots clament ton nom
S’offrent à toi en chanson
Lyon, Lyon, Lyon
A tes gones qui de joie
Applaudissent dans ce petit théâtre de bois
Le bâton qui d’un Guignol à l’homme de loi
Révèle parfois la rebelle qui sommeille en toi
A ton vieux parc où s’embrassent
Les amoureux que la grâce
Ramènera tout au fil des ans
Pour faire jouer leurs petits enfant

Aux élans froids de tes cœurs
Qui s’échauffent lentement comme passent les heures
Pour se sceller dans le marbre des amitiés
Qu’aucun sabre qu’aucune lame ne peut briser
A tes victoires qui nous tirent
Des larmes discrètes que les rires
Masquent pour ne pas tout dévoiler
D’une belle Dame distinguée
Lyon
Comme une calme passion
Mes mots clament ton nom
S’offrent à toi en chanson
Lyon, Lyon, Lyon (bis)
   

La France do Brasil

(Paroles et Musique Bruno-Michel ABATI)
Extrait de l’album « Bruno-Michel Abati« 

Refrain
Comme une chanson qui danse
Et balance en tout sens
Dans la France do Brasil,
Les mots qui me viennent
Sont dans la veine
Du sang qui se mêle
Et qui donne un enfant
Sans nul autre pareil.
 

Comme des sons qui s’élancent
Et cadencent l’élégance
De la France do Brasil
Une lumière de veille
Guide les pas
D’une nuit sans sommeil
Où tout n’est que
Mirage et Merveille.

Couplet I
Cloches qui courent sur les Cordes
Chantant les amours d’un berimbau, d’un hautbois.
Capoeira et gaillarde en émoi,
Un mariage tout en habits d’apparat.
Défilé d’un carnaval
Où java, frevo, rigaudon et samba
S’unissent en bouquet final
Mettent un feu dans mon cœur
Comme une part de bonheur
 

Refrain 

Couplet II
Vole au-dessus d’une ville
Où fleurs et senteurs
Tombent en pluies de mille couleurs.
Tour Eiffel au cœur d’un Rio de Janeiro
Corcovado sur le port d’un Marseille
Ville qui court sur mes lèvres
Pays d’un doux rêve où pour vous se lève
Comme une folle ferveur
Une forte chaleur
Comme une part de bonheur

   

Nègre je suis

(Paroles et musique Bruno-Michel Abati)

Nègre je suis, nègre je chante en mon pays.
Mon pays bleu d’une enfance vécue ici,
Dans cette ville de Nîmes en terre occitane
Où, de rire en larmes fragiles, j’ai forgé mon âme.
Tu me vois comme un étranger
Car la couleur de ma peau,
N’est pas celle que tu souhaiterais
Voir associée au drapeau.
Je suis enfant des îles au tropique
Et de cette ville en pleine garrigue.
Coule en mes veines ces deux essences
Qui font ma différence. 

Nègre je suis, nègre je chante en mon pays.
Mon pays blanc de mes rêves où brûle l’envie
D’une liberté qui de ses plus belles lettres
Crée l’égalité, la fraternité des êtres
Tu voudrais d’une société
Où seule ta couleur de peau
Pourrait  avoir droit de juger
De qui a des droits nationaux
Moi dans ma société idéale
La couleur nous est tous bien égale
On vit de par toutes nos essences
Un monde de tolérance.

Nègre je suis, nègre je chante en mon pays.
Mon pays rouge du sang mêlé à celui
De celle qui par amour m’a ouvert son cœur
Loin de toutes considérations de couleur
Toi, tu ne vois dans cette union
Par les idées que tu mènes
Que le fruit d’une trahison
Qui vient renforcer ta haine
Mais les enfants nés de cet amour
Sont ceux d’un monde qui depuis toujours
Fait que nous sommes de plusieurs essences
C’est notre ressemblance. 

Nègre je suis!
Nègre tu dis!
Nègre en son pays!